Programme Amajambere
Le programme Amajambere (progrès, prospérité,… ) exploite les aspects économiques des jeunes et de leurs familles. Les microprojets agricoles et d’élevage sont encouragés. Plus d’une dizaine sont en cours. Comme les moyens financiers font défaut aux agriculteurs (chefs de familles ou tuteurs), des activités de structuratuion de ces derniers dans les groupements de solidarité pour le développement ( GSD) ont été mises en oeuvre et cela a produit beaucoup d’impact dans la communauté. Grâce à des crédits sollicités et reçus dans les GSD, des projets d’agri-élevage comme les projets marraichers, multiplication de la banane, pomme de terre, blé; l’élevage des poules, des chèvres, des porcs, …ont été bien exécutés, les autres sont en cours.
Les membres de GSD qui sont analphabetes sont formés à lire et à écrire afin d’être capables de suivre les affaires individuelles, familiales et de groupe sans l’intervention d’un intermédiaire.
a. Credit Comunautaire
Avant l’implication d’APEDEC dans le renforcement socioéconomique des membres de la communauté, il y avait des difficultés énormes d’accéder à des services financiers en milieu rural vulnérable, l’offre classique étant inadaptée aux besoins de cette catégorie de la population (du fait des conditions d’octroi, des délais, des coûts, etc.), offre même inexistante dans les coins reculés du pays.
Alors, APEDEC a créé des Groupes de Solidarité pour le Développement (GSD) pour constituer une réponse originale à cette problématique, devenir à la fois un outil de financement populaire et un groupe d’entraide. Depuis 2014, APEDEC a développé ce système de caisses, inspiré de la tontine, mais qui permet en plus une accumulation de l’épargne, des octrois de crédits adaptés aux besoins, l’accès à une caisse de prévoyance et à des financements externes. Les jeunes sans emploi, les veuves, les retraités, les jeunes chefs de manages, les filles mères, les jeunes à pères inconnus, etc. sont des groupes qui ont été les cibles pour ce programme.
Avant l’implication d’APEDEC dans le renforcement socioéconomique des membres de la communauté, il y avait des difficultés énormes d’accéder à des services financiers en milieu rural vulnérable, l’offre classique étant inadaptée aux besoins de cette catégorie de la population (du fait des conditions d’octroi, des délais, des coûts, etc.), offre même inexistante dans les coins reculés du pays.
Alors, APEDEC a créé des Groupes de Solidarité pour le Développement (GSD) pour constituer une réponse originale à cette problématique, devenir à la fois un outil de financement populaire et un groupe d’entraide. Depuis 2014, APEDEC a développé ce système de caisses, inspiré de la tontine, mais qui permet en plus une accumulation de l’épargne, des octrois de crédits adaptés aux besoins, l’accès à une caisse de prévoyance et à des financements externes. Les jeunes sans emploi, les veuves, les retraités, les jeunes chefs de manages, les filles mères, les jeunes à pères inconnus, etc. sont des groupes qui ont été les cibles pour ce programme.
b. L'entrepreneuriat
APEDEC assure des formations pour les parents et les jeunes sur le montage des projets générateurs de revenus et de l’approche ADM (analyse et développement du marché). Elle assure le plaidoyer pour faciliter l’accès des jeunes vulnérables et des parents capables (retraités) à des emplois. Avec le développement de l’entreprenariat, APEDEC continue à donner les chances à beaucoup de jeunes hommes et femmes non scolarisés, déscolarisés, apprenants et retraités pour acquérir les compétences professionnelles en vue de leur ouvrir des opportunités d’insertion durable dans le marché du travail. Spécifiquement, APEDEC développe la capacité d’entreprenariat chez ces jeunes en vue de promouvoir l’émergence d’une nouvelle génération de créateurs de micro-entreprises communautaires durables. Plus de 150 GSD ont bénéficié des actions de renforcement des capacités par l’APEDEC et les jeunes individuels ou en GSD ont acquis des connaissances en montage et gestion des projets générateurs de revenus. Des projets des GSD pour l’élevage de poules, des chèvres, des lapins et des porcs ont été réalisés. Il est de même des projets de culture de riz, de pomme de terre, de banane, de haricot, de blé,…ont été mis en avant et bien exécutés.
c. Sécurité Alimentaire
- Agri-élevage
APEDEC encourage l’agri-élevage qui est une activité prometteuse au Burundi si les moyens y relatifs sont engagés. 90% des Burundais sont agriculteurs. Il serait insensé de ne pas concentrer des efforts dans ce domaine quand on est dans le développement communautaire et dans la promotion des droits de l’enfant. Alors APEDEC travaille dans les communautés où sont éparpillés ses membres. Elle trouve des terrains non exploités et les valorisent au profit de ses membres. Elle organise des formations aux jeunes et aux parents sur les techniques modernes d’agriculture et d’élevage. Les cultures de riz,maïs, haricot,pomme de terre, banane et blé sont privilégiées. APEDEC est en train de chercher comment collaborer avec des institutions agricoles et des laboratoires pour produire et distribuer des semances aux communautés qui en ont besoin. L’essentiel est de produire pour consommer et avoir un surplus pour la vente. La conception d’agriculture doit être un moyen de survie et mais aussi de développement. - Développement des activités génératrices de revenus dans deux directions :
En faveur de l’APEDEC : pour sa survie afin d’être capable d’atteindre ses buts même à l’absence de certains bailleurs. Nous comptons plus de 5 projets générateurs de revenus (photos & caméra, vente de l’hydromel, vente du miel, projet pomme de terre, projet élevage petit bétail). Le montant des bénéfices permet à l’Association de fonctionner en attendant l’appui des bailleurs de fonds.
En faveur des bénéficiaires : le renforcement socioéconomique des membres et des bénéficiaires pour leur bien-être.
APEDEC privilégie le principe d’aide en groupe que d’aider un individu. Tous les bénéficiaires du volet économique sont organisés en groupes de solidarité pour le développement et ces derniers reçoivent des appuis nécessaires pour plus de rentabilité. Les membres cotisent et se donnent des crédits. APEDEC assure le suivi et l’encadrement pour un développement remarquable communautaire.
3. Plan intégré Paysan (PIP)
Suite aux formations reçues, APEDEC a emboîté le pas des autres partenaires et organisations dans la promotion de l’approche PIP (Plan Intégré Paysan). C’est une approche extraordinaire dont la vision de la situation future du ménage est le point de départ. Dans cette vision future du ménage, la participation de tous les membres du ménage dans l’élaboration et le suivi du plan renforce les relations et les responsabilités de chacun et du groupe. C’est une approche qui concoure dans le renforcement économique du ménage, milieu protecteur de l’enfant et ainsi promeut les droits de l’enfant. Dans l’approche PIP, les forces et les capacités du ménage agricole ont une place centrale pour améliorer significativement la sécurité alimentaire et déclencher le développement rural durable.
Ainsi, l’approche PIP est une méthode innovante dont le but est de transformer de petites exploitations familiales, initialement tournées vers l’agriculture de subsistance, en des fermes plus productives et durables. Cette approche est basée sur un plan intégré de la ferme, élaboré et dessiné sur de grandes feuilles par tous les membres de la famille, et accompagné d’un plan d’action. L’approche PIP repose donc sur le changement de mentalité des paysans et leur prise de conscience qu’il leur est possible de transformer leur quotidien par une action collective et investir dans leur futur. L’approche PIP est bâtie sur certains éléments de l’approche « Farmer Field School » (FFS) (Champs Ecole Paysans) mais s’en distingue par le développement d’une vision claire par le paysan lui-même, la planification intégrée de toutes les ressources de la ferme, des plans d’action collectifs à l’échelle du ménage, des concours entre les paysans sur leurs champs, la formation de paysans formateurs dans le but d’étendre le projet.
Le cœur de l’approche est avant tout le PIP lui-même : un plan intégré de l’exploitation réalisée par toute la famille. Il permet de visualiser le futur rêvé par le ménage et sert de base pour le développement d’actions concrètes. Le ménage concentre désormais ses activités autour de ce plan au lieu de vivre au jour le jour. Les acteurs-clés sont les Paysans Innovateurs (PI) qui deviendront les formateurs PIP.
Les six phases de l’approche PIP qui constituent les principales activités qu’ APEDEC doit exécuter , sous sa philosophie VCA :
Sensibilisation à l’échelle des villages et sélection des PIs
Réalisation des PIPs avec les groupes de PIs
Formation des groupes de PIs et démarrage de la mise en œuvre des PIPs
Diffusion des PIPs grâce aux compétitions PIP entre paysans
Extension à l’échelle du village
Extension à l’échelle des villages voisins