Auparavant, la maîtrise des enseignements de base (la lecture, l’écriture et l’arithmétique) pouvait être suffisante. Or, pour réussir à s’engager de manière efficace dans des sociétés de plus en plus complexes, portées par l’économie mondialisée d’aujourd’hui, les jeunes scolarisés ou déscolarisés ont besoin de compétences diversifiées et pratiques.
Et, depuis des années, on observe beaucoup de jeunes filles et garçons (déscolarisés ou diplômés) qui sont à la recherche d’un emploi sans succès. Cependant, ils sont aptes physiquement à travailler et ont des connaissances scolaires et/ou académiques. Or, ils ont besoin d’autres compétences supplémentaires afin d’être compétitifs et avoir accès au marché du travail ou créer leurs propres initiatives communautaires qui génèrent des fonds.
Donc, ces jeunes sont classifiés en catégorie (les analphabètes, les déscolarisés et les jeunes diplômés sans emploi) et bénéficient des séances de renforcement des capacités en compétences à la vie adaptées :
1. Les analphabètes : sont initiés à la lecture, à l’écriture et au calcul ( alphabétisation) et renforcés en leadership.
2.Les déscolarisés avec niveau post-fondamental et les jeunes diplômés à la recherche du travail bénéficient d’un perfectionnement du Français et de l’anglais comme langues professionnelles, d’un renforcement des connaissances en Informatique et internet, des techniques du discours public et compétences en négociation, des techniques de découverte des talents personnels et leur capitalisation, de comment il faut former le réseautage, de l’amélioration de la santé de la reproduction, des formations en développement du leadership des jeunes.
Dans toutes les activités et tous les programmes d’APEDEC, l’enfant/le jeune est au centre de toutes les préoccupations et interventions. D’abord APEDEC renforce les capacités personnelles des jeunes pour augmenter leur estime de soi (valoriser leur personnes, susciter en eux l’esprit critique, lutte contre la timidité, amélioration des capacités d’expression orales..), leurs capacités sociales (l’esprit d’acteur important dans sa communauté, l’esprit solidaire, la vie associative, le réseautage), leurs capacités à augmenter le pouvoir économique ( épargne et crédit au sein des Groupes de Solidarité pour le Développement (GSD) comme banque communautaire, éducation financière, montage et gestion des projets générateurs de revenus, approche ADM (analyse et développement des marchés), etc).
Des exemples évidents des jeunes qui sont autonomes sont nombreux et ils deviennent des modèles pour leurs petites sœurs et petits frères.